Sophie JarriaultDirectrice de recherche CNRS

Consolidator Grants

Lauréate d'une ERC Consolidator Grant 2014

Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC) – CNRS/INSERM/Université de Strasbourg

Sophie Jarriault est titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire et cellulaire, obtenu  à l’issue d’une thèse effectuée à l’institut Pasteur sur les mécanismes de transmission du signal Notch chez les vertébrés. Poursuivant son intérêt pour les mécanismes qui permettent à une cellule d’acquérir une identité spécialisée, elle s’est ensuite tournée vers le nématode C. elegans et ses outils génétiques. Bénéficiant d’une bourse HFSP, son post-doctorat à l’université de Columbia à  New York, lui a permis d’étudier diverses décisions cellulaires lors de l’organogenèse des structures de la ponte. Elle revient créer son équipe à l’IGBMC en 2006, sur une toute nouvelle thématique, les mécanismes du maintien et de la reprogrammation cellulaire, grâce à un financement ATIP.

Plasticité cellulaire et transdifférenciation naturelle (PlastiCell)

Les cellules ayant acquis une identité cellulaire spécialisée maintiennent ensuite celle-ci jusqu’à leur mort, un processus essentiel au bon fonctionnement de nos organes. Néanmoins, de nombreuses études ces dernières décennies suggèrent que certaines cellules qui ont acquis une identité différenciée peuvent naturellement effacer cette première identité pour en acquérir une nouvelle. Ce phénomène fascinant, appelé transdifférenciation, est le point de départ du projet PlastiCell. Qu’est-ce qui prédispose une cellule à changer d’identité ? Les mécanismes mis en œuvre sont-ils semblables à chaque fois ? Des mécanismes actifs de maintien de l’identité cellulaire doivent-ils être inactivés pour permettre une telle plasticité cellulaire et comment ? Le groupe de Sophie Jarriault cherche à répondre à ces questions en étudiant in vivo des évènements de transdifférenciation à l’échelle de cellules uniques chez le ver C. elegans.