© Sabrina Nehmar

Matthieu PielBiologie cellulaire

Médaille d’argent du CNRS

Directeur de recherche en biologie cellulaire spécialiste des mécanismes de migration et de division des cellules au sein du laboratoire Biologie cellulaire et cancer1 .

Physicien de formation, Matthieu Piel obtient un doctorat en biologie cellulaire en 2001, soulignant son engouement pour l’interdisciplinarité. Il s’intéresse à l’architecture des cellules en vue de comprendre comment ces dernières se déforment dans un milieu confiné. Il a ainsi démontré que les contraintes mécaniques imposées à la cellule contrôlent les étapes de sa division. Le chercheur a aussi mis en évidence leur capacité à mesurer leur degré de confinement grâce à leur noyau. Cela permet à nos cellules d’adapter leur migration et notamment d’adopter un mode ancestral dit « amiboïde » qui consiste à se contorsionner autour de fibres collagènes pour avancer. Par ailleurs, Matthieu Piel s’est consacré au processus de réparation membranaire des cellules cancéreuses et immunitaires, qui sont capables de restaurer des ruptures fréquentes de leur enveloppe nucléaire. Il démontre que ces altérations répétées engendrent une dégradation des fonctions des cellules normales et l’invasion de cellules tumorales.
 

  • 1CNRS/Institut Curie

Matthieu Piel, chercheur en biologie cellulaire | Talents CNRS

Portrait de Matthieu Pied, Médaille d'argent 2023 du CNRS, directeur de recherche en biologie cellulaire spécialiste des mécanismes de migration et de division des cellules, au sein du laboratoire Biologie cellulaire et cancer. Physicien de formation, Matthieu Piel obtient un doctorat en biologie cellulaire en 2001, soulignant son engouement pour l’interdisciplinarité. Il s’intéresse à l’architecture des cellules en vue de comprendre comment ces dernières se déforment dans un milieu confiné. Il a ainsi démontré que les contraintes mécaniques imposées à la cellule contrôlent les étapes de sa division. Le chercheur a aussi mis en évidence leur capacité à mesurer leur degré de confinement grâce à leur noyau. Cela permet à nos cellules d’adapter leur migration et notamment d’adopter un mode ancestral dit « amiboïde », qui consiste à se contorsionner autour de fibres collagènes pour avancer. Par ailleurs, Matthieu Piel s’est consacré au processus de réparation membranaire des cellules cancéreuses et immunitaires, qui sont capables de restaurer des ruptures fréquentes de leur enveloppe nucléaire. Il démontre que ces altérations répétées engendrent une dégradation des fonctions des cellules normales et l’invasion de cellules tumorales.

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