Hugo Aguilaniu

Consolidator Grants

Lauréat d'une ERC Consolidator Grant 2015

Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (IGFL) – CNRS/Université Claude Bernard/ENS Lyon/Hospices civiles de Lyon

Hugo Aguilaniu est généticien de formation. Il  effectue sa thèse dans le groupe du professeur Thomas Nyström à Göteborg en Suède où il travaille sur le vieillissement en utilisant la levure de bière comme système modèle. Il montre notamment que la naissance d’une nouvelle cellule fille s’accompagne d’un « rajeunissement » de son cytosol. Il s’engage ensuite dans ses études postdoctorales au Salk Institute à La Jolla (Californie) dans le groupe d’Andrew Dillin où il contribue à l’identification des premiers gènes impliqués dans l’allongement de la durée de vie par restriction alimentaire. Il intègre le CNRS en 2006 à Bordeaux. Il démarre sa propre équipe en 2007 à l’Ecole normale supérieure de Lyon au sein du laboratoire de biologie moléculaire de la cellule où il s’intéresse aux liens moléculaires entre reproduction, métabolisme, longévité et vieillissement. Il obtient plusieurs financements tel que l’ANR jeune chercheur et le label « Equipe FRM ». En 2014, il reçoit le prix Allianz ADPS pour sa recherche sur le vieillissement et en 2015 il devient directeur de recherche,  obtient la médaille de bronze du CNRS et déménage à l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon.

Liens entre reproduction, métabolisme et longévité (MeLiLon)

L’engouement pour la recherche sur la longévité et le vieillissement peut parfois impressionner, faire peur ou rêver… On entend de plus en plus régulièrement parler de « gène de la longévité ». Il est cependant peu probable que les gènes qui affectent la longévité aient été sélectionnés au cours de l’évolution pour cela. De fait, l’augmentation de la durée de vie s’accompagne souvent d’autres phénotypes tels que des retards de croissance, une altération forte du métabolisme ou une baisse substantielle de la fertilité. Ces observations ont donné naissance à plusieurs théories de l’évolution. Le projet MeLiLon propose de s’affranchir de toute idée préconçue et d’identifier les molécules et les gènes qui lient longévité, reproduction et métabolisme. Ce faisant, l’équipe d’ Hugo Aguilaniu espère décrire de la manière la plus juste possible l’impact  des manipulations capables d’augmenter la longévité et d’améliorer la qualité du vieillissement. Cette étape est indispensable pour évaluer le coût biologique de l’augmentation de la durée de vie en bonne santé.