©CNRS-Silvia ESTEBAN

Claire RougeulleChercheuse en biologie

Médaille d’argent du CNRS

Chercheuse en biologie, spécialisée en épigénétique, directrice d’équipe et directrice adjointe de l’unité d’épigénétique et destin cellulaire1 .

"C’est le film Les prédateurs de Tony Scott sorti en 1983 qui a déclenché ma vocation pour la recherche. Dès lors, j’ai su que je voulais en faire mon métier. Je crois que j’aimais l’idée d’enquête, de pouvoir dérouler les fils permettant de relier des hypothèses de travail à des découvertes. Je me suis rapidement intéressée à
une branche de la génétique en plein essor, l’épigénétique, que j’ai étudiée par le prisme d’un phénomène particulier et propre aux mammifères femelles : l’inactivation du chromosome X. Ces recherches m’ont conduite à me pencher sur le côté obscur de nos chromosomes, le génome non codant, dont certains éléments jouent des rôles essentiels dans ce processus. C’est en étudiant de front différents mammifères, en l’occurrence la souris et l’humain et en pistant l’inattendu, que nous avons pu faire des découvertes surprenantes sur les similarités et différences d’action de ces éléments non-codants entre les espèces. Pour citer Theodosius Dobjansky « rien en biologie n’a de sens, si ce n’est à la lumière de l’évolution."

  • 1CNRS/Université Paris-Diderot

Claire Rougeulle, chercheuse en biologie, spécialisée en épigénétique

Audiodescription

CV

  • 1996 : Doctorat en biologie à l’université Pierre et Marie Curie (laboratoire Bases génétiques, moléculaires et cellulaires du développement2 )
  • 1999 : Entrée au CNRS – Chargée de recherche au laboratoire Bases génétiques, moléculaires et cellulaires du développement
  • 2007 : ERC Starting Grant. Médaille de bronze du CNRS
  • Depuis 2009 Responsable de l’équipe "ARN non-codants, différenciation et développement"
  • Depuis 2019 Direction adjointe de l’Unité d’épigénétique et destin cellulaire
  • 2Institut Pasteur/CNRS