© Ana Gomes, 2022

Ana Rita GomesChercheuse au Laboratory of pathogens and host immunity (CNRS/Université de Montpellier)

Starting Grants

La recherche d'Ana Rita Gomes utilise des approches -omiques pour explorer la réplication de l'ADN et la régulation du cycle cellulaire chez les parasites responsables du paludisme. Microbiologiste de formation, elle a suivi le programme de doctorat du Wellcome Sanger Institute, à Cambridge (Royaume-Uni), sous la direction d'Oliver Billker, où elle a étudié la génétique fonctionnelle du parasite du paludisme (2010-2015). Au cours de cette période, elle a mis au point des technologies de criblage par génétique inverse à grande échelle permettant d’ouvrir la voie à des recherches haut débit sur le paludisme. En tant que postdoc, elle a poursuivi le développement de cette technologie au Wellcome Sanger Institute et à l'Imperial College de Londres. En 2017, elle s'est installée à Montpellier et a initié une nouvelle ligne de recherche axée sur la biologie de l'ADN chez Plasmodium. Elle a ensuite été recrutée par le CNRS en tant que CRCN fin décembre 2018, rejoignant l'unité LPHI, à Montpellier. Son groupe a été initialement financé par un starting grant ANR JCJC (2020-2024) et i-SITE MUSE (2021-2023).

Cell cycle progression in malaria parasites - JANUS

Le parasite responsable du paludisme, Plasmodium falciparum, se multiplie de manière non conventionnelle, produisant des dizaines de cellules filles en un seul cycle cellulaire. Nous postulons qu'une horloge transcriptionnelle rythme le cycle cellulaire tandis qu'un réseau d'acteurs locaux module l'activité des effecteurs par phosphorylation. Nous utiliserons la transcriptomique en cellule unique et la phospho-protéomique pour comprendre comment elles sont connectées aux événements du cycle cellulaire et identifier les régulateurs du cycle cellulaire grâce à un criblage génétique conditionnel à l'échelle du génome. Le projet JANUS pourrait révéler des adaptations eucaryotes novatrices au contrôle du cycle cellulaire dans cette lignée basale, ce qui pourrait générer de nouvelles perspectives sur la biologie des protistes et fournir de nouveaux outils dans la lutte continue contre le paludisme.