Andrey Klymchenko
Andrey Klymchenko a obtenu son doctorat en 2003 à l'Université Nationale de Kiev. Il a ensuite effectué un post-doctorat à l'Université de Strasbourg et à l'Université Catholique de Louvain. Il a ensuite rejoint le CNRS en 2006, a reçu la médaille de bronze du CNRS en 2010 et a été promu directeur de recherche en 2014. En 2015, il a obtenu le contrat ERC Consolidator BrightSens pour travailler sur des nanoparticules fluorescentes pour la détection ultrasensible de marqueurs du cancer. En 2021, il a reçu le Prix du Dr et de Mme Henri Labbé de l'Académie des sciences et a été élu membre de l'Academia Europaea. Il est responsable du groupe « Matériaux photoactifs et bioimagerie » au Laboratoire de Bioimagerie et Pathologies. Ses recherches portent sur les molécules et nanomatériaux fluorescents fonctionnels pour la biodétection, l'imagerie et le diagnostic in vitro. Il est cofondateur de la start-up BrightSens Diagnostics, spécialisée dans le diagnostic moléculaire in vitro à base de nanoparticules fluorescentes, et d'AstraNICE, dédiée aux biomatériaux fluorescents pour la chirurgie guidée par l'image. Il est co-auteur de plus de 270 articles et de 13 brevets.
CaptuRel - Capture-and-Release Organic Nanomaterials for Optical Sensing and Control of Cells
Nanomatériaux organiques de capture et de libération pour la détection optique et le contrôle des cellules
Les sondes fluorescentes permettent la détection de molécules biologiquement actives dans les cellules, tandis que les photocages moléculaires permettent de contrôler les processus cellulaires. Serait-il possible de fusionner ces deux concepts ? CaptuRel vise à développer des nanomatériaux fluorescents intelligents soumis à un cycle bioinspiré de capture et de photolibération spécifiques d'espèces bioactives naturellement présentes, protons et neurotransmetteurs (NT), afin de détecter et de contrôler les gradients chimiques à l'interface biologique. Ces matériaux CaptuRel, tels des « neurones artificiels », utiliseront les protons et les NT comme messagers pour la communication chimique avec d'autres matériaux et cellules sous contrôle de la lumière. Le projet se compose de trois étapes :
- Récepteurs artificiels pour la détection spécifique de NT contrôlé par pH ;
- Nanomatériaux photoacides générant des gradients de pH pour la communication à courte distance avec les matériaux et les cellules ;
- Matériaux CaptuRel capturant et photolibérant des NT pour la communication avec les matériaux et les cellules dans les études de la croissance neuronale et de la plasticité synaptique.