La formation permanente à l'INSB

Orientations 2015-2018

Concernant la responsabilité de chacun et particulièrement de ceux qui ont en charge un projet, une équipe de recherche…

  • développer la culture de recherche sur projets et former des responsables à la conduite de projet
  • former à la démarche qualité, en particulier au niveau des plates-formes technologiques
  • développer les capacités managériales
  • ouvrir à l’Europe
  • susciter l’ancrage sur les problèmes de société et de l’environnement et développer les espaces de réflexion philosophique et éthique, notamment sur le rapport sciences et technologies
  • former à la prévention des risques de toutes natures (pour les personnes et l’environnement)

 

Concernant les compétences scientifiques et techniques…

  • faciliter l’ouverture aux nano-technologies et à la micro-fluidique
  • familiariser les chercheurs et ingénieurs aux outils mathématiques, physiques et informatiques permettant d’appréhender les systèmes complexes (modélisation)
  • former aux nouvelles méthodes d’imagerie : exploration chez l’homme, en biologie cellulaire et subcellulaire, acquisition et traitement d’images…
  • former à l’exploitation des analyses à « haut débit » : protéomique, biopuces, biocapteurs, criblage pharmacologique, études structurales…
  • développer la culture pluridisciplinaire pour permettre aux chercheurs et ingénieurs de s’approprier de nouveaux outils applicables aux sciences du Vivant
  • former à la génomique comparative
  • permettre aux chercheurs et ingénieurs d'acquérir les méthodes d'étude de l'environnement et des écosystèmes (suivi des populations végétales et animales, écologie microbienne, canopée)
  • faciliter l’émergence d’un nouvel intérêt pour la physiologie des grandes fonctions de l’organisme en lien avec les problèmes de santé dans la société humaine
  • donner et renforcer les capacités à gérer et traiter des données en masses : maîtrise de l’ensemble du processus de traitement (mesure, acquisition, gestion, représentation, analyse, modélisation…) ; savoir exploiter le "grid computing"
  • former aux micro-manipulations pour les études à l’échelle de la molécule (ADN, complexes moléculaires…)
  • consolider les compétences au cœur des disciplines, notamment en :
    • biologie et génétique moléculaires : PCR, clonage, RNAi, shRNA et shDNA,
    • biochimie des protéines, en particulier des protéines membranaires
    • biologie structurale : cristallisation, RMN, rayons X, microscopie à haute résolution…

Ces orientations concernent l’ensemble des personnels, mais particulièrement les chercheurs et ingénieurs. Ces derniers auront un rôle de plus en plus important en recherches sur le vivant, un rôle d’interface où ils auront à conduire ou/et développer des techniques expérimentales lourdes et sophistiquées à la croisée de plusieurs disciplines (RMN, spectroscopes, imagerie, etc).

Une attention particulière devra être apportée aux personnels des plates-formes ou plateaux technologiques (protéomique, transcriptome, séquençage, imagerie, bioinformatique, animaleries, serres…) bien intégrés dans des programmes scientifiques et parties prenantes dans l’innovation.

D’une façon plus générale, il faut continuer à actualiser et renforcer les compétences « classiques » des ingénieurs et des techniciens en biologie moléculaire, transgénèse animale et végétale, biologie cellulaire, biochimie, conduite d’appareillages, expérimentation animale, analyse d’échantillon, etc.

Une attention particulière devra aussi être apportée aux personnels des serres et des animaleries qui fournissent et entretiennent le matériel de base pour l’expérimentation.

Les ateliers et écoles commandités par l'institut et autres actions de formation mises en place par les délégations (stages, tutorats) doivent répondre aux besoins des personnels et des unités, exprimés dans les plans de formation individuels ou d’unité.

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