i-Lab 2020 : le CNRS impliqué dans plus de 40 % des projets lauréats
Trente projets récompensés par le concours national d’innovation i-Lab, dont 9 des 10 grands prix, proviennent du CNRS.
Pour sa 22e édition, le concours i-Lab récompense 73 lauréats sur 424 candidatures finalisées. Parmi eux, 14 technologies ont été directement développées par des scientifiques du CNRS et 17 autres via des laboratoires dont une tutelle est le CNRS.
Né « de la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de renforcer le soutien à la création d’entreprises innovantes, de mieux accompagner le développement des start-up et d’encourager l’esprit d’entreprendre, en particulier auprès des chercheurs et des jeunes de l’enseignement supérieur », i-Lab se traduit par des montants pouvant atteindre 600 000 €. Les 10 grands prix, dont neuf sont issus de laboratoires du CNRS et de ses partenaires, auront aussi la possibilité d’obtenir un accompagnement pour faciliter leur développement.
En 22 ans, le concours a permis d’accompagner la création de 2 081 entreprises. En 2020, les projets lauréats issus de la recherche publique représentent 59 % de l’ensemble des projets récompensés (30 projets sont issus d’établissements privés) et 40 % des brevets sont déposés par un établissement public. Parmi les lauréats liés au CNRS et à ses partenaires, les projets Alice&Bob, Imescia, Hyper-eye et SportsDynamics sont soutenus par le programme d’accompagnement RISE du CNRS, piloté par CNRS Innovation. Les projets répondent tous à des problématiques d’intérêt sociétal majeur dont 10 grands défis sociétaux définis dans l’agenda stratégique France Europe 2020.
Les projets lauréats INSB :
- Projet Glam, un médicament neuroprotecteur pour le traitement du glaucome, porté par Siem Van Der Laan et issu de l’Institut de génétique humaine (CNRS/Université de Montpellier)
- Projet IO_Orpha, un ciblage du microenvironnement tumoral dans le cancer ovarien et le glioblastome, porté par Albin Jeanne et issu de travaux du laboratoire Matrice extracellulaire et dynamique cellulaire (CNRS/Université Reims Champagne-Ardenne)
- Projet SeaBeLife_2020, des molécules capables de déprogrammer la mort cellulaire, porté par Morgane Rousselot et issu de travaux du Laboratoire de biologie intégrative des modèles marins (CNRS/Sorbonne Université)