VERT, Vers une empreinte écologique réduite de nos travaux de recherche
En 2019, six agents du CNRS et l’Université Claude Bernard Lyon 1 se lancent dans une aventure écologique, sans mandat ni plan imposé, mais une envie commune : promouvoir une recherche locale plus durable et respectueuse de l’environnement. D’un simple constat sur les déchets, l’équipe a bâti peu à peu une stratégie globale pour réduire l’empreinte carbone de son site : l’Institut de biologie et chimie des protéines (IBCP)1 à Lyon, hébergeant les unités de recherche MMSB et LBTI2 . Déchets, énergie, eau, achats, numérique, mobilités… chaque chantier est mené avec méthode, conviction et surtout, en équipe. Pour ancrer leurs solutions dans le concret, ils créent des outils simples, forment, sensibilisent et communiquent sans relâche avec une constance remarquable. Un effort de longue haleine qui paie, puisqu’en six ans, le bilan du site de l’IBCP est passé de 6,6 à 5,8 tonnes équivalent CO₂ par agent. Aujourd’hui, leur expérience rayonne bien au-delà de la région lyonnaise pour inspirer d’autres unités à suivre leur chemin. Une belle preuve que la recherche peut être innovante et durable.
Liste des lauréats
- Marine Blanc, Ingénieure d’étude CNRS, Molecular microbiology and structural biochemistry (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)
- Nicolas Grimault, Assistant ingénieur CNRS, Institut de biologie et chimie des protéines
- Virginie Gueguen-Chaignon, Ingénieure de recherche CNRS, SFR Biosciences (CNRS/ENS de Lyon/Inserm/Université Claude Bernard Lyon 1)
- Lauriane Lecoq, Chargée de recherches CNRS, Molecular microbiology and structural biochemistry (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)
- Sandrine Magnard, Assistance ingénieure Université Lyon 1, Molecular microbiology and structural biochemistry (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)
- Sandrine Vadon-Le Goff, Chargée de recherches CNRS, Laboratoire de biologie tissulaire et d'ingénierie thérapeutique (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1)