La persistance de cellules mémoires B résistantes au rituximab contribue aux rechutes des patients adultes atteints de thrombopénie immunologique

Santé

Des équipes du Pr Matthieu Mahévas du centre de référence des cytopénies auto-immunes de l’adulte et de l'Institut Mondor de Recherche Biomédicale (hôpital Henri-Mondor AP-HP/Inserm/Université Paris-Est Créteil), du Pr Jean-Claude Weill et du Dr Claude-Agnès Reynaud au sein de l’Institut Necker-Enfants Malades (Inserm/CNRS/Université de Paris) ont étudié la présence de lymphocytes B mémoires auto réactifs avant et après traitement par rituximab de patients adultes atteints de thrombopénie immunologique (PTI), une maladie auto-immune rare. Les résultats de cette étude, qui fait l’objet d’une publication dans la revue Science Translational Medicine le 14 avril 2021, montrent notamment qu’une fraction des lymphocytes B mémoires auto-réactifs envers les antigènes plaquettaires résiste au traitement par rituximab, persiste dans la rate pendant plusieurs mois et participe aux rechutes. La découverte de ces cellules pourrait ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.

Bibliographie

Rituximab-resistant splenic memory B cells and newly-engaged naive B cells fuel relapses in patients with immune thrombocytopenia. Etienne Crickx, Pascal Chappert, Aurélien Sokal, Sandra Weller, Imane Azzaoui, Alexis Vandenberghe, Guillaume Bonnard, Geoffrey Rossi, Tatiana Fadeev, Sébastien Storck, Jehane Fadlallah, Véronique Meignin, Etienne Rivière, Sylvain Audia, Bertrand Godeau, Marc Michel, Jean-Claude Weill, Claude-Agnès Reynaud, et Matthieu Mahévas. Science Translational Medicine, le 14 avril 2021. DOI : 10.1126/scitranslmed.abc3961

 

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